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RHCPA Goaltending Academy - RC Aiacciu vince a Cuppa Naziunale !!!
"C'est historique !" "Ils l'ont fait !" "La Coupe de France arrive en Corse"
Voilà ce qu'on pouvait lire dans la presse insulaire ce matin au lendemain de la victoire du RC Ajaccio face aux redoutables Peaux Rouges, quadruples champions de France et déjà vainqueur de l'épreuve.
Retour en arrière : nous sommes mardi, il est 18h30, et la sirène de la patinoire Francois Lecomte vient de retentir pour la troisième fois ce soir, annonçant la fin de cette finale. Mais à Ajaccio, et dans toute la Corse d'ailleurs, plus personne n'est devant sa télé. Les artères de la Cité Impériale sont déjà remplies de supporters ivres de joie, après que Daniel Behal aie marqué le 3e but ajaccien dans la dernière minute du match et ainsi assurer la victoire au club corse.
C'est dans un concert de klaxons et de feu d'artifices que l'on pouvait entendre les chants des supporters, qui étaient partis pour une longue nuit. Fort à parier que le taux d'absentéisme le lendemain au bureau serait assez élevé, et que les plus courageux ne seraient pas forcément beaucoup plus productifs que les absents...
De l'autre coté de la Méditerranée, dans l'antre des Peaux Rouges, les 1200 supporters à avoir fait le déplacement n'avaient rien à envier question célébrations. Avec en point d'orgue les 17 héros restés sur la glace, dansant, chantant, sautant tels des collégiens, et surtout brandissant le trophée tant convoité.
"C'était déjà énorme d'être ici, d'avoir acquis la qualification pour la coupe intercontinentale, mais là, c'est incroyable, c'est un bonheur immense" nous confiait Fred Bertrand, le centre ajaccien. "Nos supporters ont été fantastiques, ils nous ont aidé à tenir et à aller au bout de nos limites"
Le défenseur insulaire, Samuel Stefani, savourait d'autant plus cette victoire "Aujourd'hui je suis le plus heureux, je remporte ce trophée national avec l'équipe de la ville où je suis né, je rapporte ce trophée à la maison, et pour moi, ma famille, mes amis, et tous les Corses, je sais ce que cela veut dire"
Au milieu d'une patinoire que les supporters franciliens avaient quittés, déçus du résultat, les joueurs Corses donnaient déjà rendez-vous à leurs sympathisants "On est très heureux ce soir, c'est une super saison, et heureusement que nous avions déjà assuré la seconde place en championnat. Ça va nous permettre de savourer ce titre ce soir, mais dès vendredi, ce sont les play-offs qui commencent, et il faudra se remettre en question" tempérait Antonio Pion, l'entraineur.
LE ROSEAU PLIE MAIS NE ROMPT PAS
Ne nous voilons pas la face : le RC Ajaccio n'a pas dominé de la tete et des épaules cette finale. Non, il a même été surclassé en terme d'occasions par son adversaire, bien supérieur et bien plus habitué à jouer des matchs à haute pression. Mais ce soir, sans rien enlever à l'ensemble de l'équipe (et du staff), il y avait un héros dans l'équipe ajaccienne, presque un surhomme : Théo Durupt. Le portier ajaccien a multiplié les parades et maintenu son équipe à bout de bras tout au long de la rencontre, alors mêmes que les pensionnaires de ligue I tiraient au but deux fois plus que les Corses. Il devait céder en début de 2e période face à Jakub Vitasek, laissé seul dans le slot par une défense aux abois. Ce fut heureusement la seule fois du match que le gardien Corse baisserait pavillon lors de ce match.
Lors d'une double supériorité numérique, Martial Guillou égalisait, permettant aux joueurs du RCA de ne pas gamberger et de revenir en 3e avec un score d'égalité. On a alors craint le pire tant la domination des Peaux Rouges était grandissante, mais Theo Durupt enchainait les arrêts réflexes. C'est alors qu'à 7 minutes de la fin, Benjamin Butel, dans un registre très inhabituel pour ce défenseur, venait donner l'avantage aux siens pour la première fois de la rencontre ! Commençait alors un terrible compte à rebours pour les insulaires, ou chaque seconde semblait durer une éternité...
Le banc ajaccien a même frisé la syncope, lorsque dans la dernière minute, Thibault Giroux venait battre Theo Durupt, mais son tir fut ralenti suffisamment par la glace usagée pour ne pas rentrer dans la cage... Quelques secondes plus tard, c'est Daniel Behal qui scellait l'issue du match d'une splendide reprise après un jeu très intelligent de Fred Bertrand derrière la cage d'Hervé Dailly.
"C'est certainement un hold up ce soir, mais ce qui compte, ce sont les titres, et dans quelques années, on se souviendra que c'est le RC Ajaccio qui a remporté la Coupe Nationale cette saison..." Le manager du RCA, Gaetan Bosser, était sur son nuages, comme tous les autres d'ailleurs...
ET MAINTENANT, LA MONTEE EN LIGUE I
Les insulaires sont maintenant prévenus : plus que jamais, ils sont l'équipe à battre en ligue II. Car après avoir reçu un soutien massif de la part de leurs pairs, le début des play-offs marquera le retour à la dure réalité, et aucun cadeau ne leur sera fait de la part de leurs adversaires
"On sait que ce sera difficile, mais on peut rendre cette saison encore plus réussie. Cela ne dépend que de nous" annonçait Andris Auzans, autre héros auteur de deux passes décisives.
Une cérémonie en l'honneur des héros est prévue ce jeudi à Ajaccio, où les joueurs descendront le Cours Napoléon dans un bus à impériale avant d'être reçus par Simon Renucci, le maire ajaccien, qui déclarait "C'est formidables ce qu'ont fait les joueurs du RCA. Ils représentent tout à fait l'état d'esprit de la municipalité avec des valeurs de fraternité, de solidarité, et d'abnégation. Ce sont des exemples pour nos jeunes et nous espérons qu'ils remporteront beaucoup d'autres titres."
Voilà ce qu'on pouvait lire dans la presse insulaire ce matin au lendemain de la victoire du RC Ajaccio face aux redoutables Peaux Rouges, quadruples champions de France et déjà vainqueur de l'épreuve.
Retour en arrière : nous sommes mardi, il est 18h30, et la sirène de la patinoire Francois Lecomte vient de retentir pour la troisième fois ce soir, annonçant la fin de cette finale. Mais à Ajaccio, et dans toute la Corse d'ailleurs, plus personne n'est devant sa télé. Les artères de la Cité Impériale sont déjà remplies de supporters ivres de joie, après que Daniel Behal aie marqué le 3e but ajaccien dans la dernière minute du match et ainsi assurer la victoire au club corse.
C'est dans un concert de klaxons et de feu d'artifices que l'on pouvait entendre les chants des supporters, qui étaient partis pour une longue nuit. Fort à parier que le taux d'absentéisme le lendemain au bureau serait assez élevé, et que les plus courageux ne seraient pas forcément beaucoup plus productifs que les absents...
De l'autre coté de la Méditerranée, dans l'antre des Peaux Rouges, les 1200 supporters à avoir fait le déplacement n'avaient rien à envier question célébrations. Avec en point d'orgue les 17 héros restés sur la glace, dansant, chantant, sautant tels des collégiens, et surtout brandissant le trophée tant convoité.
"C'était déjà énorme d'être ici, d'avoir acquis la qualification pour la coupe intercontinentale, mais là, c'est incroyable, c'est un bonheur immense" nous confiait Fred Bertrand, le centre ajaccien. "Nos supporters ont été fantastiques, ils nous ont aidé à tenir et à aller au bout de nos limites"
Le défenseur insulaire, Samuel Stefani, savourait d'autant plus cette victoire "Aujourd'hui je suis le plus heureux, je remporte ce trophée national avec l'équipe de la ville où je suis né, je rapporte ce trophée à la maison, et pour moi, ma famille, mes amis, et tous les Corses, je sais ce que cela veut dire"
Au milieu d'une patinoire que les supporters franciliens avaient quittés, déçus du résultat, les joueurs Corses donnaient déjà rendez-vous à leurs sympathisants "On est très heureux ce soir, c'est une super saison, et heureusement que nous avions déjà assuré la seconde place en championnat. Ça va nous permettre de savourer ce titre ce soir, mais dès vendredi, ce sont les play-offs qui commencent, et il faudra se remettre en question" tempérait Antonio Pion, l'entraineur.
LE ROSEAU PLIE MAIS NE ROMPT PAS
Ne nous voilons pas la face : le RC Ajaccio n'a pas dominé de la tete et des épaules cette finale. Non, il a même été surclassé en terme d'occasions par son adversaire, bien supérieur et bien plus habitué à jouer des matchs à haute pression. Mais ce soir, sans rien enlever à l'ensemble de l'équipe (et du staff), il y avait un héros dans l'équipe ajaccienne, presque un surhomme : Théo Durupt. Le portier ajaccien a multiplié les parades et maintenu son équipe à bout de bras tout au long de la rencontre, alors mêmes que les pensionnaires de ligue I tiraient au but deux fois plus que les Corses. Il devait céder en début de 2e période face à Jakub Vitasek, laissé seul dans le slot par une défense aux abois. Ce fut heureusement la seule fois du match que le gardien Corse baisserait pavillon lors de ce match.
Lors d'une double supériorité numérique, Martial Guillou égalisait, permettant aux joueurs du RCA de ne pas gamberger et de revenir en 3e avec un score d'égalité. On a alors craint le pire tant la domination des Peaux Rouges était grandissante, mais Theo Durupt enchainait les arrêts réflexes. C'est alors qu'à 7 minutes de la fin, Benjamin Butel, dans un registre très inhabituel pour ce défenseur, venait donner l'avantage aux siens pour la première fois de la rencontre ! Commençait alors un terrible compte à rebours pour les insulaires, ou chaque seconde semblait durer une éternité...
Le banc ajaccien a même frisé la syncope, lorsque dans la dernière minute, Thibault Giroux venait battre Theo Durupt, mais son tir fut ralenti suffisamment par la glace usagée pour ne pas rentrer dans la cage... Quelques secondes plus tard, c'est Daniel Behal qui scellait l'issue du match d'une splendide reprise après un jeu très intelligent de Fred Bertrand derrière la cage d'Hervé Dailly.
"C'est certainement un hold up ce soir, mais ce qui compte, ce sont les titres, et dans quelques années, on se souviendra que c'est le RC Ajaccio qui a remporté la Coupe Nationale cette saison..." Le manager du RCA, Gaetan Bosser, était sur son nuages, comme tous les autres d'ailleurs...
ET MAINTENANT, LA MONTEE EN LIGUE I
Les insulaires sont maintenant prévenus : plus que jamais, ils sont l'équipe à battre en ligue II. Car après avoir reçu un soutien massif de la part de leurs pairs, le début des play-offs marquera le retour à la dure réalité, et aucun cadeau ne leur sera fait de la part de leurs adversaires
"On sait que ce sera difficile, mais on peut rendre cette saison encore plus réussie. Cela ne dépend que de nous" annonçait Andris Auzans, autre héros auteur de deux passes décisives.
Une cérémonie en l'honneur des héros est prévue ce jeudi à Ajaccio, où les joueurs descendront le Cours Napoléon dans un bus à impériale avant d'être reçus par Simon Renucci, le maire ajaccien, qui déclarait "C'est formidables ce qu'ont fait les joueurs du RCA. Ils représentent tout à fait l'état d'esprit de la municipalité avec des valeurs de fraternité, de solidarité, et d'abnégation. Ce sont des exemples pour nos jeunes et nous espérons qu'ils remporteront beaucoup d'autres titres."
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