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RHCPA Goaltending Academy - Un seul être vous manque...
S'il y a un poste qui va de paire avec la pérennité d'une équipe, c'est bien celui de gardien de but. Les grands gardiens construisent en général sur le long terme avec leur club, et réciproquement. Les exemples sont légions : Thibaut Beaufils aux Aigles Parisiens, Thomas Aleksiuk aux Spiders de Rouen, Louis André puis Jean-Paul Virapin aux Go Habs Go...
Théo Durupt et Paul Robert représentent à eux seuls les années glorieuses du RC Ajaccio. Les deux pensionnaires du Temple de la Renommée du club insulaire se sont partagés la cage pendant 12 saisons, le deuxième nommé succédant au premier, l'un remportant la Coupe Nationale, l'autre permettant aux siens de se hisser à une historique 3e place en ligue I.1, meilleur classement à ce jour pour le petit club corse.
UN DUO QUI PREND DE LA PLACE
Oui mais voilà, les deux compères issus tous deux de l'Académie des sports ajaccienne auraient pu, auraient dû inspirer des carrières dans la cité impériale. Les gardiens en herbe formés outre-méditerrannée auraient même pu voir un eldorado des cerbères dans cette équipe dont le propriétaire est lui-même un ancien gardien de but, et dont on peut supposer que ce poste lui tient particulièrement à coeur.
Il n'en fut rien, et depuis la saison 14 et le grand ménage opéré pour faire place aux jeunes a transformé la zone bleue en une partie de chaises musicales qui n'a que trop duré. Tandis que les jeunes pousses ajacciennes faisaient leurs classes en ligue III, progressaient, prenaient de l’expérience, et se muaient en une véritable équipe, la clé de voute restait aux abonnés absents.
Ce n'est pas faute d'avoir essayé pourtant. Si les débuts de la baby-class ajaccienne furent laborieux, la faute à une cellule de recrutement pas encore au point, les standards de recrutement et les minimas exigés allèrent croissant, jusqu'à devenir une véritable usine à jeunes internationaux (pas moins de 15 U18 et U20 au cours de la saison 18 au sein du RCA). Mais force est de constater que le secteur primordial du hockey sur glace n'a pas encore trouvé chaussure à son pied à Ajaccio.
FORMATION OU ELEVAGE ?
Ils sont une ribambelle à avoir emboité le pas, avec en ligne de mire les 282 matchs de Théo Durupt (2.64, 90.30%, 19SO) et les 301 matchs de Paul Robert (2.23, 91.34%, 33SO). Il y a bien eu le pauvre Florian Muller, qui a essuyé les plâtres 3 saisons durant, lors de la longue descente du RCA de la ligue I.1 vers la ligue III. 104 matchs joués (3e plus grand nombre de matchs joués au RCA), 4.55 buts par match et 85.07% d’arrêts. Des statistiques peu reluisantes, mais qu'on ne peut néanmoins imputer uniquement au jeune gardien, l'équipe de cadets devant lui ne l'aidant guère dans la cour des grands. Mais ses qualités bien trop limitées en comparaison des exigences du staff ajaccien l'ont poussé vers d'autres cieux.
Après lui, plusieurs gardiens ont été testés, recrutés, parfois à prix d'or, mais aucun n'a pu s'installer durablement, la faute à un staff trop impatient, à des prix trop élevés, à un rendement peu convaincant, à une concurrence paradoxalement trop féroce... Christian Philibert (40 matchs, acheté 29M, revendu 29M) et Francisco Maillet (14 matchs, acheté 50M, revendu 30M) n'étaient même pas majeurs lorsqu'ils furent remerciés. Abel Aires (U18 portugais, 16 matchs joués, acheté 49M, revendu 39M) et Hadis Skulic (U18 Bosnien, 37 matchs joués, acheté 16M, revendu 11M) n'ont pas convaincu non plus.
De nombreux jeunes gardiens n'ont même pas atteint la barre des 10 matchs joués : Edgar Laquait (6 matchs joués, 44e à la draft), Lorin Siminiceanu (7 matchs, acheté 6M, revendu 16M), Vasiliy Porohovschikov (3 matchs, acheté 21M, revendu 22M)... Certains n'ont même pas joué du tout, malgré des qualités hors du commun ! On pense notamment à Lorands Kosmacovs (futur U18 letton, acheté 16M, revendu 28M), ou encore Tomas Ustohal (acheté 5M, revendu 8M), Devon Carey (acheté et revendu 4M)... On peut également nommer Denis Chatelier, venu assurer un intérim de 15 jours et 5 matchs pendant que tout ce beau petit monde était en camp d'entrainement !
C'EST DANS LES VIEUX POTS...
La direction ajaccienne a bien tenté d'attirer dans ses filets Oscar Maia et Gabin Hembert, mais sans succès. Cela s'est même joué à une poignée de millions pour Oscar Maia ! Et aujourd'hui, le seul a avoir (pour le moment) résisté aux turbulences est Jean-Bernard Sanson (48 matchs joués). Sans être le plus talentueux, son profil complet et honorable (86-86-83) ainsi que ses prestations jusqu'ici convaincantes lui ont permis de garder la confiance du staff. Mais en ligue II, ce sera une autre paire de manches, et le voici à nouveau 3e dans la hiérarchie ajaccienne, le staff ayant enrôlé un duo de gardiens expérimentés pour bien figurer la saison prochaine. Yoan Portejoie (1760TC, 45M) aura donc la lourde tache de garder le fort ajaccien pour le grand retour du RCA en ligue II, mais surtout de faire patienter l'exigeant public du Complexe Al Bundy, toujours hanté par les fantômes des exploits du duo Durupt-Robert. Emilien Paoletti secondera Portejoie, et aura le (maigre) avantage d’être originaire de l'île, ce qui lui accordera un peu plus de crédits aux yeux des fans. Mais ces deux gardiens, aussi bons soient-ils, sont loin de représenter la politique à long-terme du RC Ajaccio, car avec leurs LC à 2/6 (25 ans pour Portejoie, et seulement 23 ans pour Paoletti !), la solution n'est que temporaire...
La porte est ouverte à qui sera capable de la fermer pour longtemps !
Théo Durupt et Paul Robert représentent à eux seuls les années glorieuses du RC Ajaccio. Les deux pensionnaires du Temple de la Renommée du club insulaire se sont partagés la cage pendant 12 saisons, le deuxième nommé succédant au premier, l'un remportant la Coupe Nationale, l'autre permettant aux siens de se hisser à une historique 3e place en ligue I.1, meilleur classement à ce jour pour le petit club corse.
UN DUO QUI PREND DE LA PLACE
Oui mais voilà, les deux compères issus tous deux de l'Académie des sports ajaccienne auraient pu, auraient dû inspirer des carrières dans la cité impériale. Les gardiens en herbe formés outre-méditerrannée auraient même pu voir un eldorado des cerbères dans cette équipe dont le propriétaire est lui-même un ancien gardien de but, et dont on peut supposer que ce poste lui tient particulièrement à coeur.
Il n'en fut rien, et depuis la saison 14 et le grand ménage opéré pour faire place aux jeunes a transformé la zone bleue en une partie de chaises musicales qui n'a que trop duré. Tandis que les jeunes pousses ajacciennes faisaient leurs classes en ligue III, progressaient, prenaient de l’expérience, et se muaient en une véritable équipe, la clé de voute restait aux abonnés absents.
Ce n'est pas faute d'avoir essayé pourtant. Si les débuts de la baby-class ajaccienne furent laborieux, la faute à une cellule de recrutement pas encore au point, les standards de recrutement et les minimas exigés allèrent croissant, jusqu'à devenir une véritable usine à jeunes internationaux (pas moins de 15 U18 et U20 au cours de la saison 18 au sein du RCA). Mais force est de constater que le secteur primordial du hockey sur glace n'a pas encore trouvé chaussure à son pied à Ajaccio.
FORMATION OU ELEVAGE ?
Ils sont une ribambelle à avoir emboité le pas, avec en ligne de mire les 282 matchs de Théo Durupt (2.64, 90.30%, 19SO) et les 301 matchs de Paul Robert (2.23, 91.34%, 33SO). Il y a bien eu le pauvre Florian Muller, qui a essuyé les plâtres 3 saisons durant, lors de la longue descente du RCA de la ligue I.1 vers la ligue III. 104 matchs joués (3e plus grand nombre de matchs joués au RCA), 4.55 buts par match et 85.07% d’arrêts. Des statistiques peu reluisantes, mais qu'on ne peut néanmoins imputer uniquement au jeune gardien, l'équipe de cadets devant lui ne l'aidant guère dans la cour des grands. Mais ses qualités bien trop limitées en comparaison des exigences du staff ajaccien l'ont poussé vers d'autres cieux.
Après lui, plusieurs gardiens ont été testés, recrutés, parfois à prix d'or, mais aucun n'a pu s'installer durablement, la faute à un staff trop impatient, à des prix trop élevés, à un rendement peu convaincant, à une concurrence paradoxalement trop féroce... Christian Philibert (40 matchs, acheté 29M, revendu 29M) et Francisco Maillet (14 matchs, acheté 50M, revendu 30M) n'étaient même pas majeurs lorsqu'ils furent remerciés. Abel Aires (U18 portugais, 16 matchs joués, acheté 49M, revendu 39M) et Hadis Skulic (U18 Bosnien, 37 matchs joués, acheté 16M, revendu 11M) n'ont pas convaincu non plus.
De nombreux jeunes gardiens n'ont même pas atteint la barre des 10 matchs joués : Edgar Laquait (6 matchs joués, 44e à la draft), Lorin Siminiceanu (7 matchs, acheté 6M, revendu 16M), Vasiliy Porohovschikov (3 matchs, acheté 21M, revendu 22M)... Certains n'ont même pas joué du tout, malgré des qualités hors du commun ! On pense notamment à Lorands Kosmacovs (futur U18 letton, acheté 16M, revendu 28M), ou encore Tomas Ustohal (acheté 5M, revendu 8M), Devon Carey (acheté et revendu 4M)... On peut également nommer Denis Chatelier, venu assurer un intérim de 15 jours et 5 matchs pendant que tout ce beau petit monde était en camp d'entrainement !
C'EST DANS LES VIEUX POTS...
La direction ajaccienne a bien tenté d'attirer dans ses filets Oscar Maia et Gabin Hembert, mais sans succès. Cela s'est même joué à une poignée de millions pour Oscar Maia ! Et aujourd'hui, le seul a avoir (pour le moment) résisté aux turbulences est Jean-Bernard Sanson (48 matchs joués). Sans être le plus talentueux, son profil complet et honorable (86-86-83) ainsi que ses prestations jusqu'ici convaincantes lui ont permis de garder la confiance du staff. Mais en ligue II, ce sera une autre paire de manches, et le voici à nouveau 3e dans la hiérarchie ajaccienne, le staff ayant enrôlé un duo de gardiens expérimentés pour bien figurer la saison prochaine. Yoan Portejoie (1760TC, 45M) aura donc la lourde tache de garder le fort ajaccien pour le grand retour du RCA en ligue II, mais surtout de faire patienter l'exigeant public du Complexe Al Bundy, toujours hanté par les fantômes des exploits du duo Durupt-Robert. Emilien Paoletti secondera Portejoie, et aura le (maigre) avantage d’être originaire de l'île, ce qui lui accordera un peu plus de crédits aux yeux des fans. Mais ces deux gardiens, aussi bons soient-ils, sont loin de représenter la politique à long-terme du RC Ajaccio, car avec leurs LC à 2/6 (25 ans pour Portejoie, et seulement 23 ans pour Paoletti !), la solution n'est que temporaire...
La porte est ouverte à qui sera capable de la fermer pour longtemps !
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