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Les Naufrageurs - Vingt minutes de folie !
Les Naufrageurs ont conclu cette semaine de championnat de la plus belle des façons, en s'imposant sur la glace des Crespianges Red Cocks. Menés au score après 40 minutes de jeu, les joueurs nordistes, emmenés par un capitaine étincelant, ont marqué quatre buts sans riposte pour s'imposer 5-3.
Les Red Cocks ont ouvert la marque rapidement, malgré la belle intensité démontrée par les visiteurs. Mais après dix minutes, Roman Balazik crée l'égalité, et c'est sur cette marque de 1:1 que les deux équipes regagnent le vestiaire.
Les Naufrageurs ne lèvent pas le pied à la reprise, mais les Red Cocks prennent les devants sur un jeu de puissance bien mené et conclu par le letton Talavnieks.
Le jeu est extrêmement équilibré, et marqué par deux défenses très organisées. Le duel attendu a bien lieu en zone neutre et les lancers sont rares. A ce jeu, les plus réalistes sont souvent vainqueurs et peu d'observateurs parient sur un retour des Naufrageurs lorsque les Red Cocks prennent le large, 3:1, à la 37e minute, par un but du tchèque Lovci.
Mais voilà, ce soir, les Naufrageurs en voulaient, et certainement un peu plus que leurs hôtes, dont l'intensité laisse entendre qu'ils en gardent sous le pied.
Les vingt dernières minutes sont une leçon de réalisme offensif dispensée par la première ligne nordiste. Menant la charge, Gabriel Raulet a une nouvelle fois fait chavirer les fans en comptant trois points (1G 2A) dans le dernier tiers.
Il réduit la marque à 3-2 dès la reprise (35 sec) inscrivant à l'occasion son 100e but en saison régulière, le 111e de sa carrière sous le maillot des Naufrageurs.
Loin de se reposer sur ces lauriers individuels, Raulet récidive d'un slap énorme à la 45e minute : Gustave Palma dévie la rondelle dans l'enclave et les Naufrageurs égalisent dans un silence de mort.
Les Red Cocks repartent à l'assaut du but de Jovicic, mais trop d'imprécisions les empêchent de reprendre les devants, Talavieks se retrouve seul en échappée à la 12e minute, mais il échappe la rondelle.
Trois minutes plus tard, le réalisme de la première ligne nordiste va payer : interception de Raulet en territoire défensif, contre-attaque avec Frantisek Lassu et but du défenseur tchèque entre les jambières du gardien des Red Cocks, Kyselka.
Celui-ci, auteur d'un match difficile, est sorti dans les ultimes secondes pour créer le surnombre, mais ce sont les Naufrageurs qui vont ajouter un cinquième but, en cage vide, par Stulik.
Le banc nordiste peut exulter et porter son capitaine en triomphe. Omniprésent des deux côtés de la patinoire, Gabriel Raulet est le principal artisan de la victoire nordiste ce soir, avec un rôle déterminant sur les trois buts de la remontée.
"C'est vraiment un gros match pour nous ce soir, on a été très réalistes devant le filet, c'était un match serré et défensif, et on a su le gérer. A 3-1 on aurait pu lâcher, mais on savait que notre plan de match était bon et qu'on pouvait marquer en fin de match. On reprend la deuxième place, c'est très bon pour nous, avant la fin des matchs aller. On sait que ce sera dur jusqu'au bout, mais on ne va rien lâcher. Nous savons que nous sommes outsiders, mais on commence à réussir de gros coups, tout est possible."
Et nous, on continue de rêver, avec cette belle équipe nordiste qui n'en finit plus de nous étonner.
Les Red Cocks ont ouvert la marque rapidement, malgré la belle intensité démontrée par les visiteurs. Mais après dix minutes, Roman Balazik crée l'égalité, et c'est sur cette marque de 1:1 que les deux équipes regagnent le vestiaire.
Les Naufrageurs ne lèvent pas le pied à la reprise, mais les Red Cocks prennent les devants sur un jeu de puissance bien mené et conclu par le letton Talavnieks.
Le jeu est extrêmement équilibré, et marqué par deux défenses très organisées. Le duel attendu a bien lieu en zone neutre et les lancers sont rares. A ce jeu, les plus réalistes sont souvent vainqueurs et peu d'observateurs parient sur un retour des Naufrageurs lorsque les Red Cocks prennent le large, 3:1, à la 37e minute, par un but du tchèque Lovci.
Mais voilà, ce soir, les Naufrageurs en voulaient, et certainement un peu plus que leurs hôtes, dont l'intensité laisse entendre qu'ils en gardent sous le pied.
Les vingt dernières minutes sont une leçon de réalisme offensif dispensée par la première ligne nordiste. Menant la charge, Gabriel Raulet a une nouvelle fois fait chavirer les fans en comptant trois points (1G 2A) dans le dernier tiers.
Il réduit la marque à 3-2 dès la reprise (35 sec) inscrivant à l'occasion son 100e but en saison régulière, le 111e de sa carrière sous le maillot des Naufrageurs.
Loin de se reposer sur ces lauriers individuels, Raulet récidive d'un slap énorme à la 45e minute : Gustave Palma dévie la rondelle dans l'enclave et les Naufrageurs égalisent dans un silence de mort.
Les Red Cocks repartent à l'assaut du but de Jovicic, mais trop d'imprécisions les empêchent de reprendre les devants, Talavieks se retrouve seul en échappée à la 12e minute, mais il échappe la rondelle.
Trois minutes plus tard, le réalisme de la première ligne nordiste va payer : interception de Raulet en territoire défensif, contre-attaque avec Frantisek Lassu et but du défenseur tchèque entre les jambières du gardien des Red Cocks, Kyselka.
Celui-ci, auteur d'un match difficile, est sorti dans les ultimes secondes pour créer le surnombre, mais ce sont les Naufrageurs qui vont ajouter un cinquième but, en cage vide, par Stulik.
Le banc nordiste peut exulter et porter son capitaine en triomphe. Omniprésent des deux côtés de la patinoire, Gabriel Raulet est le principal artisan de la victoire nordiste ce soir, avec un rôle déterminant sur les trois buts de la remontée.
"C'est vraiment un gros match pour nous ce soir, on a été très réalistes devant le filet, c'était un match serré et défensif, et on a su le gérer. A 3-1 on aurait pu lâcher, mais on savait que notre plan de match était bon et qu'on pouvait marquer en fin de match. On reprend la deuxième place, c'est très bon pour nous, avant la fin des matchs aller. On sait que ce sera dur jusqu'au bout, mais on ne va rien lâcher. Nous savons que nous sommes outsiders, mais on commence à réussir de gros coups, tout est possible."
Et nous, on continue de rêver, avec cette belle équipe nordiste qui n'en finit plus de nous étonner.
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