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Prantsusmaa Phoenix de Reims† - Ligue II, nous voilà !

Incroyable ! Fantastique ! Extraordinaire ! Les qualificatifs synonymes de triomphe ne cessent de pleuvoir après la victoire des Phénix de Reims contre les Pharaons. Après un match à suspense (victoire 4-3 aux tirs au but) dans une ambiance électrique, les Rémois sont parvenus à atteindre ce qui semblait encore impossible les saisons passées : la montée en ligue II. Et pourtant, le chemin aura été long et parsemé d'embûches avant que les protégés de Roger Quinton – l'entraîneur actuel de Reims – ne s'emparent du billet donnant l'accès à la ligue supérieure. Voilà comment s'est déroulé le parcours du combattant des valeureux Phénix :

La première étape opposa les Phénix de Reims contre la Meute des Vosges, l'équipe même qui avait éliminé les Rémois l'an passé en demi-finale. Une étape qui aurait pu être une formalité ; et pourtant, le quart de finale aura été un moment très difficile - si ce n'est le plus difficile des playoffs - dû à une équipe lorraine qui aura donné du fil à retordre aux Champenois. Dès le premier match, la Meute des Vosges ouvre la marque en premier grâce à Amaury Bazile, ailier gauche de troisième ligne. Fort heureusement, le vétéran Yves Vignolles réplique en moins d'une minute pour permettre à son équipe d'égaliser avant la fin de la première période. Les entraîneurs de chaque équipe ayant décidé d'adopter un schéma défensif, le match s’avérera être très serré, les deux gardiens sur la glace se refusant de laisser le palet entrer dans leur cage respective. Il faudra attendre la 55ème minute avant que Bystrik Rajcan ne libère tous les supporters de la patinoire Bocquaine en propulsant le palet dans les filets de Denis Chatelier. Ce match d'ouverture aura néanmoins servi d'avertissement pour l'avenir. La deuxième rencontre tournera à l'avantage des locaux qui, après avoir ouvert le score en première période, feront le break au deuxième tiers-temps par l'intermédiaire de l'excellent Raphael Cado. Les buts de Xavier Blondy et Wesley O'Grady n'y changeront rien : il faudra forcer la décision au troisième match.
Les visiteurs auront essayé de faire déjoué tous les pronostics et auront même imposé une pression considérable sur la cage de Claudio Haider : soyons honnête, les vaincus n'auraient pas démérité la victoire. C'était sans compter sur un schéma tactique adéquat imposant aux Phénix un jeu « très bas » dans la zone défensive laissant très peu d'espace libre à leur adversaire. En contrepartie, la phase offensive rémoise aura été passive (22 tirs au but) ; toutefois, sur le peu d'occasions procurés, l'équipe de Reims se sera montrée efficace. L'histoire aura voulu que ce soit Sygfryd Siudyla, grand artisan du maintien de Reims en ligue III il y a voilà près de 8 saisons, qui offre le but de la victoire à son équipe.

Si la demi-finale de l'an passé restera encore marquée dans les esprits et en particulier auprès des fans (défaite 4-3 à domicile dans une patinoire pleine à craquer), les joueurs étaient quant à eux fermement résolus à tourner la page. Ceux-ci ont en effet décider d'attaquer la première rencontre pied au plancher. Il faudra attendre seulement un quart d'heure pour voir le panneau d'affichage de la patinoire Bocquaine afficher « Phénix de Reims 3 - 0 Monaco Pens ». Le Slovaque Adrian Novansky, le Français Yves Vignolles (et oui, encore lui!) et l'Américain Bruce Pham ont été les seuls buteurs de la rencontre. Pourtant, les Monégasques n'ont pas été du genre à se laisser abattre. Le deuxième match sera un « attaque-défense » permanent en faveur des joueurs à domicile qui auront eu le mérite de dominer leur adversaire de la tête aux pieds (32 tirs à 16 avec une possession du palet supérieure à 60% aux deux premiers tiers-temps). Seul le gardien Claudio Haider aura répondu présent en permettant à ses coéquipiers de limiter la casse (pourcentage d'arrêt : 93,75%). Néanmoins, le gardien des Phénix ne sera pas au plus de sa forme lors du troisième match décisif pour la qualification en finale. En l'espace d'une dizaine de minutes, celui-ci ira chercher par deux fois le palet au fond de ses filets. Deux buts, ce n'est pas dramatique en soit, mais c'est suffisant pour que Roger Quinton décide d'effectuer un changement de gardien faisant place ainsi à Noam Corbon, quasi amateur à ce niveau de la compétition. Pari risqué, mais pari payant. Celui-ci ne laissera pas plus passer un seul palet jusqu'à la fin du match. Avec un résultat de 2 buts à 1 en faveur de Monaco Pens à la fin de la première période, Ringold Ribins décide de remettre les pendules à l'heure en décochant un tir qui trompe Yohan Cagnard. 2 buts partout lors de la reprise du troisième tiers-temps : la tension est à son comble. Et c'est Tomas Svorada qui, pour son premier match en playoffs de la saison (de retour d'un longue période de convalescence suite à une blessure à la clavicule) délivrera toute son équipe. L'instant tant attendu est enfin arrivé : les Rémois joueront la montée.

Mais cette promotion ne se sera pas faite en remportant la finale. Malheureusement, les Phénix de Reims se sont frottés à un adversaire beaucoup trop fort qui mérite définitivement sa place en ligue II. Sans trop d'effort, le club Feytiat HC s'est offert le scalp des Rémois en deux matchs sur le score de 2-1 et 5-0. « C'était trop dur pour les joueurs » dira Ange Biens (ndlr - assistant de l'entraîneur) à la fin de cette série. « On voyait bien que même en déployant toutes leurs forces, ils ne faisaient pas le poids. On leur a donc demandé au deuxième match de jouer avec moins de pression et de préserver leur énergie pour les matchs de barrage à venir ». Une fois de plus, un coaching qui leur donnera raison.

Bien que les Pharaons étaient l'équipe favorite présentant un « arsenal de joueurs » bien plus impressionnant que celui des Champenois, cela n'empêcha pas ces derniers de faire preuve d'audace et de ténacité, au point de remporter la première rencontre à l'extérieur et ce, sans souffrir le martyre. Une fois n'est pas coutume, le schéma défensif a porté ses fruits avec seulement un but d'encaissé - avec un Claudio Haider des grands soirs (96% en terme d'arrêts) – mais également un réalisme toujours aussi impressionnant en attaque (3 buts sur 23 tentatives). Score finale : 3 buts à 1 pour Reims. Plus qu'un match, un seul match a gagner avant de pouvoir enfin goûter aux joies de la promotion en ligue II.

Plus que jamais les joueurs étaient motivés et ont tout donné d'eux-mêmes. 10 minutes auront suffi pour que les Phénix ouvrent la marque par un but de Michel Moll qui nous aura décidément montré cette saison qu'il n'était pas encore question de la retraite pour lui. En infériorité numérique peu de temps après, les locaux continuent à imposer leur jeu et parviennent même à doubler la mise par une très belle action individuelle de Bytrik Rajcan. 2-0 à la fin de cette période. Le deuxième tiers-temps sera beaucoup plus timoré, les uns préférant préserver leur avantage de deux buts, les autres ne voulant pas se risquer à en encaisser un troisième. Malgré le maigres occasions, Arthur Menier permettra à son équiper de réduire l'écart alors que moins de 4 minutes plus tard, le défenseur Rafa Junco redonne un avantage de deux buts aux siens en supériorité numérique. 3-1 après 40 minutes de jeu : le parfum de la victoire commence à flotter sur la patinoire Bocquaine. N'allez pas croire pour autant que les Pharaons avaient abdiqués. Bien au contraire, ceux-ci décident de mettre les bouchées doubles et finiront par être récompenser à la 48ème minute de jeu. Après une première frappe de Thibaud Guiraud sur le poteau, Armand Leoni récupère la rondelle et la met au fond des filets. Les visiteurs sont décidés à aller chercher l'égalisation et mettent de plus en plus de pression sur la cage de Claudio Haider. Et c'est à la 56ème minute qu'ils parviendront enfin à revenir au score. Alors que Thibaud Guiraud se retrouve sur la glace après avoir été renversé par l'un des meilleurs défenseur de la ligue III.5, Mojmir Riecan, le défenseur adverse Stanislas Geslain récupère le palet et Claudio Haider est battu. Coup de froid dans la patinoire.

Le temps réglementaire écoulé, les deux équipes vont tenter de se départager en prolongations. A l'image de la seconde période, personne n'ose vraiment prendre de risque: les tirs se font rares et les joueurs préfèrent rester sur leur position. Finalement, l'arbitre siffle la fin des prolongations. Les deux camps ne parvenant pas à se départager, on se dirige tout droit vers la séance fatidique des tirs au but. Ce sera à Adrian Novansky d'ouvrir le bal. Se dirigeant lentement en direction de la cage adverse, celui-ci effectue un tir du poignet qui passe juste en-dessous de la mitaine de Yvon Amouyal. 1-0 : le ton est donné. Albert Lecler tentera par deux feintes de se débarrasser de Claudio Haider, mais le palet lui échappera permettant aux Phénix de conserver leur avance. Ringold Ribins pour les Phénix et Ronan Halimi pour les Pharaons échoueront également par la suite. Mindaugs Stradzs aura donc l'occasion de donner la victoire aux siens, mais Yvon Amouyal ne se sera pas laissé avoir. Il faudra donc s'en remettre au gardien expérimenté Claudio Haider pour clôturer cette rencontre. En réalité, il n'aura eu absolument rien à faire. Arthur Menier s'emmêlera complètement les pinceaux et ne parviendra même pas à décocher un tir.

C'est donc au terme d'un match plein de rebondissements que les Rémois auront réalisé le rêve de leurs nombreux fans : voir leur équipe jouer en ligue II. Toutefois, on n'oubliera pas l'équipe déchue aux barrages, mais également celles rencontrées auparavant en playoffs, qui auront autant mérité que les Phénix de continuer l'aventure durant cette compétition. Laissons place à présent à la réaction des joueurs, sans oublier le personnel qui aura tout autant contribué à cette merveilleuse épopée.

Voici quelques propos recueillis à l'issue de ce match dramatique :

Rob McKenzie, capitaine des Phénix :

Alors Rob ? Qu'est-ce-que cela fait de monter à l'étage supérieur ? 

« Et bien, j'étais venu ici à l'origine pour aider le club à grimper au classement de ligue III. Ravi de voir que nous sommes parvenus à faire bien mieux que cela. C'est une immense satisfaction à la fois pour les supporters venus déjà en masse l'année dernière, mais aussi sur le plan personnel, car je me rends compte pouvoir être encore disponible sur la glace (rires). »

Vous avez déjà une certaine expérience de la ligue II et même de la ligue I. Avez-vous quelques conseils à donner avant de vous frotter à des équipes de rang supérieur ? 

«Continuer, continuer à travailler comme nous l'avons fait avec la même intensité et la même rigueur. Ca va être difficile la saison prochaine, mais nous avons déjà étonné plus d'un auparavant, nous pouvons donc encore en surprendre plus d'un dans les mois à venir. »

Mindaugs Stradzs, meilleur joueur des Phénix (57 points avec 21 buts et 36 assistances, 7ème meilleur joueur de la ligue III.5) :

«Quand je suis arrivé ici en faisant mes premiers pas dans le championnat français, c'était pour allonger la liste des trophées au palmarès de l'équipe. Aujourd'hui, c'est chose faite. Je suis arrivé à Reims qu'en début d'année et pourtant, l'équipe n'a cessé de progresser au point d'en arriver là aujourd'hui : une place en ligue II. C'est une expérience incroyable et j'espère que nous allons continuer de la sorte l'année prochaine. »

Claudio Haider, gardien de but des Phénix  :

 Elu meilleur gardien de la ligue III.5, héros de cette séance de tir aux buts avec une promotion en ligue II à la clé … vous ne pouviez pas rêver mieux, n'est-ce-pas ?

« Oui, c'est vrai. Je ne m'attendais pas à une saison avec autant de succès que ce soit au niveau collectif ou à titre personnel. Honnêtement, je pense encore au jour où les dirigeants du club avaient hésité à me recruter et en décidant finalement de me prendre, je m'étais dit que je n'avais pas le droit de les décevoir. Je pense qu'on peut dire que la mission a été accomplie. »

 La ligue II, ça commence à devenir sérieux. Comment appréhendez-vous la saison qui vient ? 

« Avec tout le calme et la détermination possibles. On sait bien que ça ne va pas être une partie de plaisir, mais nous allons faire de notre mieux en commençant par tâter un peu les différentes équipes. Aucune raison de s'en faire à ce sujet. »

Roger Quinton, entraîneur des Phénix de Reims :

« C'est une immense satisfaction pour nous tous. Tout ça est le résultat d'un dur labeur et je suis vraiment très fier de mes joueurs. Au risque de casser l'ambiance, je pense quand même qu'il faut regarder la vérité en face : nous ne sommes pas encore prêt pour la ligue II. Les joueurs ont souffert en finale contre Feytiat HC et c'est le genre d'équipe que nous risquons d'affronter la saison prochaine, voir des équipes bien plus fortes. La patinoire est en cours d'agrandissement, mais même avec des gradins de plus grande capacité, elle n'aura rien de comparable à celles que nous verrons en tant que visiteurs. Je ne parle même pas de nos infrastructures qui sont dans l'état actuel des choses loin d'être suffisantes. Malgré cela, je reste optimiste tout en espérant que nous réussirons à améliorer les points qui nous font défaut ».


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