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Les Naufrageurs - Le maintien à l'arrachée !
C'est dans la liesse que le Récif s'est très lentement vidé ce soir, pour l'épilogue d'une saison qui nous aura fait passer par toutes les émotions dans le sillage des Naufrageurs.
Après une saison régulière étonnante de qualité, les nordistes pensaient avoir fait le plus dur en obtenant le 13e rang. En remportant pas moins de 17 matchs, la troupe de Geoffroy Laloy avait déjoué bon nombre d'experts pour éviter largement la relégation directe.
Mais les coéquipiers d'Ivan Jovicic avaient-ils trop puisés dans leurs réserves ? Ce sont-ils relâchés ? Toujours est-il qu'à cette superbe phase préliminaire ont succédé des séries calamiteuses.
Après une belle victoire d'ouverture en terre bordelaise, les Naufrageurs ont complètement calé en attaque pour concéder deux défaites, dont une à domicile, 1-3, puis 1-5 pour la belle qui voit les Rabbouts de Bordeaux assurer leur maintien dès le premier tour du play-down.
Les jaune et bleu vont ensuite sombrer totalement face à leur deux adversaires suivants : le FC Rouen vient tout d'abord s'imposer nettement au Récif, dans une mauvaise sortie du gardien des Naufrageurs, avant de confirmer sur son glaçon (2-5;1-3). Puis c'est Ménilmontant qui accule définitivement les Naufrageurs au précipice, en s'imposant en deux manches malgré une belle résistance nordiste (3-4;2-3).
Le spectre des barrages devenait réalité et c'est face aux Lions de l'Atlas, pensionnaires de IV.9, que Gabriel Raulet et les siens allaient devoir livrer l'ultime combat pour le maintien. Une série très difficile, face à un adversaire de niveau équivalent, mais plus frais physiquement. C'est l'expérience, mais surtout le soutien inconditionnel d'un Récif archi-comble qui va faire pencher la balance du bon côté pour les nordistes. Lors du match N°1, malgré un doublé de Bill Henriksson, les Naufrageurs tirent de l'arrière en début de troisième.
Poussés par 2000 supporters chauffés à blanc, les locaux égalisent par Gervasoni (le grand héros de cette série) avant que Miroslav Tazar ne compte le filet vainqueur sur le jeu de puissance.
La second match sera absolument épique : sur le patinoire, les Lions donnent tout pour égaliser dans la série et après une première période stérile, Jovicic craque deux fois sous les assauts des locaux, autour de la mi-match. Les nordistes réagissent par Postnikov, mais à 2 minutes de la trompe, les lions mènent toujours d'un but. Geoffroy Laloy rappelle son gardien au banc, et profitant du surnombre, Rudenberg crée l'égalité pour envoyer le match en mort subite !
Hélas, les Lions ne vont pas craquer et au terme d'une séance de fusillade ou chaque équipe marque à deux reprises, c'est le russe Andrey Zyryanov qui va déjouer Jovicic pour ramener la série à un match partout.
Tout s'est donc joué ce soir, sur un ultime match au Récif.
Et les Naufrageurs ont été grands. Tout simplement. Une première période parfaite plombe définitivement les espoirs des Lions de l'Atlas.
Pensez donc : 15 minutes, 8 lancers. 5 buts.
La messe est dite. Gervasoni, totalement retrouvé sur cette série après une saison moyenne, ouvre la marque après deux minutes de jeu puis c'est une avalanche. Tout réussit aux Naufrageurs et Roman Balazik renoue avec le succès au meilleur moment pour doubler la mise, lui qui n'a marqué en tout et pour tout que 3 fois cette saison ! Miroslav Tazar offre les deux buts suivants, à Valdmanis (SH) et à Rudenberg, une minute plus tard. Surugiu plante le dernier clou dans le cercueil des Lions sur un jeu de puissance à la 15e minute. Complètement K.O., Kamel Lesourd est sorti en fin de premier tiers temps et remplacé par Derèze, dont l'excellent match ne peut éviter l'inévitable. Les visiteurs réduisent la marque par Lepère, et Zyryanov inscrit un second but en fin de match. Trop peu, trop tard.
Dans le camp nordiste c'est la joie et certains craquent sous le coup de l'émotion. Les yeux rougis, le capitaine laisse aller ses sentiments : "On le méritait, on a fait une saison pied au plancher, on a tout donné. On avait plus rien dans les chaussettes mais ce soir avant de rentrer on s'est tous regardés dans le fond des yeux et on s'est dit que ça pouvait pas s'arrêter comme ça".
Geoffroy Laloy contemple ses joueurs alors qu'ils entament un tour d'honneur, dans ce Récif si bruyant toute la saison, et qui ne veut pas se vider. "Ils ont vraiment bossé dur. J'approche de la retraite, et je suis heureux de les avoir aidé à rester en D.III cette saison. On savait que ce serait dur. Pour le coup, ça l'a été un peu plus que prévu encore, mais je suis vraiment heureux ce soir."
Ce sera le mot de la fin pour nous aussi, en direct du Récif. Place à la fête et à très bientôt pour une nouvelle saison !
Après une saison régulière étonnante de qualité, les nordistes pensaient avoir fait le plus dur en obtenant le 13e rang. En remportant pas moins de 17 matchs, la troupe de Geoffroy Laloy avait déjoué bon nombre d'experts pour éviter largement la relégation directe.
Mais les coéquipiers d'Ivan Jovicic avaient-ils trop puisés dans leurs réserves ? Ce sont-ils relâchés ? Toujours est-il qu'à cette superbe phase préliminaire ont succédé des séries calamiteuses.
Après une belle victoire d'ouverture en terre bordelaise, les Naufrageurs ont complètement calé en attaque pour concéder deux défaites, dont une à domicile, 1-3, puis 1-5 pour la belle qui voit les Rabbouts de Bordeaux assurer leur maintien dès le premier tour du play-down.
Les jaune et bleu vont ensuite sombrer totalement face à leur deux adversaires suivants : le FC Rouen vient tout d'abord s'imposer nettement au Récif, dans une mauvaise sortie du gardien des Naufrageurs, avant de confirmer sur son glaçon (2-5;1-3). Puis c'est Ménilmontant qui accule définitivement les Naufrageurs au précipice, en s'imposant en deux manches malgré une belle résistance nordiste (3-4;2-3).
Le spectre des barrages devenait réalité et c'est face aux Lions de l'Atlas, pensionnaires de IV.9, que Gabriel Raulet et les siens allaient devoir livrer l'ultime combat pour le maintien. Une série très difficile, face à un adversaire de niveau équivalent, mais plus frais physiquement. C'est l'expérience, mais surtout le soutien inconditionnel d'un Récif archi-comble qui va faire pencher la balance du bon côté pour les nordistes. Lors du match N°1, malgré un doublé de Bill Henriksson, les Naufrageurs tirent de l'arrière en début de troisième.
Poussés par 2000 supporters chauffés à blanc, les locaux égalisent par Gervasoni (le grand héros de cette série) avant que Miroslav Tazar ne compte le filet vainqueur sur le jeu de puissance.
La second match sera absolument épique : sur le patinoire, les Lions donnent tout pour égaliser dans la série et après une première période stérile, Jovicic craque deux fois sous les assauts des locaux, autour de la mi-match. Les nordistes réagissent par Postnikov, mais à 2 minutes de la trompe, les lions mènent toujours d'un but. Geoffroy Laloy rappelle son gardien au banc, et profitant du surnombre, Rudenberg crée l'égalité pour envoyer le match en mort subite !
Hélas, les Lions ne vont pas craquer et au terme d'une séance de fusillade ou chaque équipe marque à deux reprises, c'est le russe Andrey Zyryanov qui va déjouer Jovicic pour ramener la série à un match partout.
Tout s'est donc joué ce soir, sur un ultime match au Récif.
Et les Naufrageurs ont été grands. Tout simplement. Une première période parfaite plombe définitivement les espoirs des Lions de l'Atlas.
Pensez donc : 15 minutes, 8 lancers. 5 buts.
La messe est dite. Gervasoni, totalement retrouvé sur cette série après une saison moyenne, ouvre la marque après deux minutes de jeu puis c'est une avalanche. Tout réussit aux Naufrageurs et Roman Balazik renoue avec le succès au meilleur moment pour doubler la mise, lui qui n'a marqué en tout et pour tout que 3 fois cette saison ! Miroslav Tazar offre les deux buts suivants, à Valdmanis (SH) et à Rudenberg, une minute plus tard. Surugiu plante le dernier clou dans le cercueil des Lions sur un jeu de puissance à la 15e minute. Complètement K.O., Kamel Lesourd est sorti en fin de premier tiers temps et remplacé par Derèze, dont l'excellent match ne peut éviter l'inévitable. Les visiteurs réduisent la marque par Lepère, et Zyryanov inscrit un second but en fin de match. Trop peu, trop tard.
Dans le camp nordiste c'est la joie et certains craquent sous le coup de l'émotion. Les yeux rougis, le capitaine laisse aller ses sentiments : "On le méritait, on a fait une saison pied au plancher, on a tout donné. On avait plus rien dans les chaussettes mais ce soir avant de rentrer on s'est tous regardés dans le fond des yeux et on s'est dit que ça pouvait pas s'arrêter comme ça".
Geoffroy Laloy contemple ses joueurs alors qu'ils entament un tour d'honneur, dans ce Récif si bruyant toute la saison, et qui ne veut pas se vider. "Ils ont vraiment bossé dur. J'approche de la retraite, et je suis heureux de les avoir aidé à rester en D.III cette saison. On savait que ce serait dur. Pour le coup, ça l'a été un peu plus que prévu encore, mais je suis vraiment heureux ce soir."
Ce sera le mot de la fin pour nous aussi, en direct du Récif. Place à la fête et à très bientôt pour une nouvelle saison !
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