Sporočila za javnost

Et il a offert un trés joli cadeau aux plus de 400 fidèles qui sont venus au Récif en cette soirée de réveillon.

Au terme d'une partie exceptionnelle, digne des séries, les Naufrageurs ont remporté une victoire précieuse en mort subite, au dépends des Ducs d'Angers, rivaux immédiats au classement.

Tout avait pourtant mal commencé, car à la 56e seconde du match, sur un lancer frappé monstrueux, Ilan Garcia ouvre la marque pour les visiteurs. Les Naufrageurs sont cueillis d'entrée et vont mettre près de dix minutes à sortir la tête de l'eau. Dix minutes au cours desquels Xavier Bronner porte son équipe à bout de bras. Les locaux se montrent incapables de créer le danger devant le filet d'Olivier Placide (le bien nommé) qui passe un début de soirée trop tranquille au goût du public.

Peu à peu néanmoins, les Naufrageurs reviennent dans l'allure, profitant de l'indiscipline angevine. Le jeu est très robuste et les mises en échec sont appuyées. Les visiteurs sont sanctionnés pour charge contre la bande (9e minute). C'est sur un second avantage numérique que les Naufrageurs créent l'égalité en fin de première période : Azouz assisté de Mendoza trompe Placide et le public hurle sa joie.

La première période se solde donc sur un score nul : Angers à démarré en trombe mais les Naufrageurs tiennent bon, 10-8 aux lancers en faveurs des visiteurs.

Le deuxième tiers est placé sous le double signe de l'offensive et de l'excellence devant le filet. Nous avons assisté ce soir à un très grand match de gardiens et Xavier Bronner accomplit des exploits face aux attaquants angevins. Pourtant ceux-ci trouvent l'ouverture à la 26e minute par Valentin Varet. On se demande alors si cette prise de pouvoir n'est pas le tournant du match. Mais c'est à ce moment que le sort bascule en faveur des Naufrageurs. Olivier Placide, excellent globalement ce soir, commet sa seule véritable erreur : sa mauvaise relance est interceptée par Mendoza qui trouve Azouz pour le doublé de l'attaquant nordiste ! Stupeur sur le banc angevin, c'est un vrai but gag...

La période se termine sur une parfaite égalité : 2-2, 20 lancers de part et d'autre, et deux gardiens en feu, à 90% d'arrêts. Le suspens est haletant et l'atmosphère tendue : un vilain cinglage sur la mitaine de Bronner occasionne un début d'échaufourrée devant le filet.

En troisième tiers, c'est Xavier Bronner l'homme du match et de très loin : les Naufrageurs subissent la loi des Ducs. Les lancers pleuvent et Bronner fait preuve d'un sang froid qu'on ne lui connaissait pas jusqu'alors en pareil cas : Angers domine outrageusement (10 lancers à 4) mais le cerbère nordiste est un véritable mur. Il offre des arrêts mitaine de grande classe au public qui scande son nom de plus en plus fort, alors que le chrono s'égrène vers l'issue fatidique : la mort subite.

Celle ci est pratiquement un soulagement pour le public : la troisième période aurait largement basculé en faveur des angevins sans la performance stratosphérique de Xavier Bronner.

Mais en mort subite, les Naufrageurs reprennent le mors au dent : ils sollicitent Placide à trois reprises dans les deux premières minutes. Les Angevins se ruent à l'attaque pour forcer la décision. Ils remportent une mise au jeu capitale dans la zone défensive nordiste, mais une passe mal assurée crée un revirement : Quentin Granier adresse une passe lumineuse à Joshua Azouz, parti dans le dos des angevins, tout empressés à menacer le but nordiste. La contre-attaque à deux contre un est fulgurante : Azouz décale Mendoza dans l'enclave, qui fusille Placide d'un tir sur réception d'école.

Le Récif chavire. La victoire est sous le sapin et on ne s'entend plus. Azouz est élu joueur du match (2G, 1A, 3P, 100% aux tirs) mais pour tous, le héros est masqué : Bronner termine la partie avec 29 sauvetages sur 31 lancers pour un éblouissant 93.5 %

Le réveillon sera chaud...

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