Sporočila za javnost

Il s'en est fallu d'un rien...
Au terme d'un match d'une intensité hors norme, les Naufrageurs ont échoué au pied de la finale, en s'inclinant en fusillade face aux Loulous boys, dans un Récif plein comme un oeuf.

La première période fut une nouvelle fois le tombeau des espoirs de Xavier Bronner, qui va concéder deux buts malgré les efforts défensifs de ses équipiers. En effet, les Loulous Boys ne pourront adresser que 5 lancers au cours des vingt premières minutes mais feront preuve d'un réalisme exceptionnel en marquant deux fois en fin de période par Kmet et Akerlund.

La deuxième période voit la sortie de Bronner et l'entrée en jeu de Romain Gourlay, ainsi que le réveil de l'attaque nordiste. Konstacky réveille le Récif d'un slap précis qui trouve la lucarne de Johansson, à la 24e minute.

Les Naufrageurs dominent les débats et tirent davantage au filet, mais à la mi-match c'est de nouveau Akerlund qui trompe Romain Gourlay de la pointe pour porter l'avance des visiteurs à 3:1.

Les hommes de Geoffroy Laloy sont donc dos au mur à l'entrée du dernier droit, et leur situation ne va pas aller en s'améliorant car les visiteurs s'échappent à la 46e minute, en infériorité numérique, sur un contre assassin conclu brillamment par le hongrois Hauser.

Ce but semble sceller définitivement la rencontre, mais les Naufrageurs vont enfin parvenir à faire sauter le verrou défensif adverse, pour concrétiser sur le tard une nette domination offensive sur l'ensemble du match.

C'est sur le jeu de puissance que les nordistes réduisent la marque par Granier qui profite d'une erreur assez nette de Johansson. La rondelle passe à travers la garde du suédois et le Récif reprend espoir.

Mais c'est Andrey Postnikov qui va se montrer décisif et relancer totalement le match. A la 53e minute, Frantisek Lassu crée un revirement et lance une contre attaque à deux contre un entre Gustave Palma et Postnikov. Un une-deux et un tir du poignet plus tard, l'écart n'est plus que d'un but et les partisans grondent de plaisir dans les travées.

Les nordistes poussent et dominent nettement une fin de match où le "momentum" a clairement changé de camp. Les loulous boys se mettent à la faute et Andrey Postnikov fait chavirer le public en s'emparant d'une rondelle libre pour la propulser sous la transversale, créant ainsi l'égalité à moins de six minutes de la trompe.

La prolongation ne donnera hélàs rien, et c'est probablement là que les nordistes vont perdre le match. Les loulous boys tiennent bon et la fusillade va se révéler être un crève-coeur pour les Naufrageurs.

Romain Gourlay, peut être encore un peu tendre à ce niveau, en dépit d'une entrée irréprochable ou presque en cours de jeu, ne pourra pas empêcher Detrez et Rehak de marquer, tandis que Gervasoni et Palma butent successivement sur un Johansson qui aura retrouvé toute sa lucidité au moment crucial.

Les gants volent sur le banc des Loulous Boys qui envoient la série au troisième match et retrouvent l'avantage de la glace. La série tient une fois encore toutes ses promesses et peu de choses semblent séparer les deux équipes, qui sont allées pour la deuxième fois en fusillade cette saison.

Tout est donc à refaire pour les Naufrageurs. Tout semble possible au vu des capacités offensives, mais pour Bronner, la belle risque bien d'être un quitte ou double. Une nouvelle déception pourrait avoir les plus fâcheuses conséquences pour la carrière du n°39. Romain Gourlay, bien que surclassé en fusillade, a démontré ce soir qu'il était beaucoup plus qu'un substitut convenable.

Il faudra donc encore se surpasser lundi soir, pour espérer rejoindre Pig Killer en finale. Le vainqueur de la phase régulière s'est en effet qualifié ce soir en disposant des Ducs d'Angers en deux matchs, sur un double blanchissage.

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